La traversée
Dimanche 15 avril
Nous nous présentons donc avec Orion au port de Barcelone 4 heures avant le départ du bateau comme demandé par la compagnie de navigation.
Nous ne sommes pas les premiers, mais en fait il faut attendre, car tous les bureaux sont fermés. Même le café est clos et il faut patienter 45 minutes pour voir enfin quelqu’un se manifester juste quand le ferry qui vient de Gênes accoste !
Au bout de 2 heures Orion étant « hors gabarit» nous sommes mis sur une voie de garage en attendant que les voitures soient chargées. Un peu plus tard les employés nous font signe d’entrer en marche arrière et heureusement la manœuvre n’inquiète pas Pierre qui parque Orion après 20 mètres de marche arrière en passant à 5 centimètres des piliers du bateau et à peu près autant d’une file de motos stockées de l’autre coté. Il suit scrupuleusement les signes du gars qui le guide devant. En effet, même son rétroviseur gauche a du être rabattu car il dépassait beaucoup trop !
Nous montons ensuite à la recherche de notre cabine et le responsable nous indique qu’elle est changée par rapport à celle annoncée sur le billet. Il nous attribue donc une autre cabine qui se révèle …occupée. Quelques minutes plus tard il nous donne une nouvelle carte d’accès à une cabine tout aussi occupée que la précédente ! Suit une nouvelle attente pour avoir enfin une superbe cabine … libre.
Le bateau part à peu près à l’heure avec une mer qui moutonne légèrement. Vue la taille du ferry Le Rhapsody (ex Napoléon Bonaparte « fleuron » de la SNCM avant que la compagnie ne soit coulée par les grèves à répétition) à bord nous ne sentirons pas grand-chose. Et comme le monde est tout petit, rapidement nous retrouverons le frère d’un copain que nous n’avions pas vu depuis quelques années …
La traversée est calme malgré une mer un peu houleuse et moutonnante.
Arrivé devant Tanger le bateau fait des ronds dans l’eau en attendant le feu vert pour accoster pendant 2 heures en raison d’un trafic très important.
Comme souvent, les derniers embarqués se retrouvent les premiers débarqués et nous nous retrouvons à la douane bien avant la cohue générale.
Tout se passe sans encombre, mais la nuit est tombée et nous sommes contraint de faire halte sur la première aire de repos de l’autoroute pour passer la nuit avant de filer vers Larache le lendemain pour notre marché habituel.
1 Comment
Coucou
Et oui tout un nouveau rythme à prendre « patience et longueur de temps …….
Bon certes il vous a fallu attendre mais à quelque chose malheur est bon puisque vous êtes sortis les premiers.
Bravo encore à Pierre toujours impec à la manœuvre !!!
Quant à la cabine rien à dire « le luxe absolu dans le basique le plus total »
J’ai senti dans le commentaire sur les grèves à répétition comme un léger trait ironique, mais c’est sans doute que je me fais des idées ; (j’entends Isabelle me répondre : « mais non mais non »)
Bon dormir sur une aire d’autoroute ça n’a rien de romantique mais faute de mieux….
Je vous souhaite une belle continuation à bientôt pour vous lire
Bises
Françoise Dufor