Orion Partage

Quand voyage rime avec partage

Compte rendu, Voyage

Voyage en Pologne – 2013

La « route de l’espoir » (qui relie Nouakchott en Mauritanie à Bamako au Mali) étant toujours pour l’instant très douteuse et très risquée en raison d’attaques de groupuscules armés et de la guerre au Mali, nous avons décidé de nous orienter cette année vers la Pologne.

Depuis longtemps, nous souhaitions aller en Europe de l’Est et nous ne doutons pas que l’accueil soit aussi grand qu’en Afrique ou en Turquie, même si la barrière de la langue sera aussi importante que l’an dernier en Turquie !
Nous verrons bien ! Le polonais est (pour nous) totalement impossible à comprendre et même à prononcer, ce ne pourra toutefois pas être pire que le Turc l’an dernier !
Alors nous partons avec un dictionnaire d’anglais et un petit « Harrap’s » pour le polonais.

Début mai c’est le « grand départ » avec une petite infidélité à Orion puisque nous partons avec la voiture et une remorque de 6 mètres cubes pleine comme un œuf…
En effet, nous n’irons pas sur des pistes et vu l’appétit d’Orion en gasoil, les économies ainsi faites nous paieront à peu près l’hôtel. Hélas, les contacts seront différents, mais nous saurons bien créer des liens…

Première étape donc à Marseille, chez un frère de Pierre suivie de deux grandes étapes vers le nord-est de l’Italie puis en direction de Vienne en Autriche.
À Vienne, nous en profitons pour faire une halte afin de visiter Schönbrunn.
Le château est superbe à l’intérieur comme à l’extérieur, même si les massifs de fleurs ne sont pas encore en place, car c’est un peu tôt en saison.
Nous n’avons pas réussi à avoir un entretien avec Sissi, mais nous avons pu faire la connaissance de l’impératrice Marie Thérèse qui est la mère (parmi ses seize enfants !) de Marie Antoinette….

Le lendemain, nous reprenons la route vers Cracovie (Pologne) en traversant la Tchéquie.
On se sent un peu en « tiers monde du Nord » au vu des quelques « différences » de taille par rapport à l’Autriche que nous venons de quitter : propreté sur les aires de repos, rigueur dans la conduite, autoroute voisine par moment de la tôle ondulée africaine…
Nous arrivons en soirée sur Cracovie dans la banlieue de laquelle nous attend un superbe chalet tout confort, moderne, à la campagne avec tout le nécessaire y compris lave-vaisselle et lave-linge, le tout pour même pas 25 €00 la nuit…
Nous essayons en premier de voir si la célèbre mine de sel de Wieliczka est accessible pour Isabelle sachant que ses genoux très arthrosiques ne supportent pas l’excès de marches à monter ou à descendre.
Malheureusement, même en optant pour la descente en ascenseur (moyennant quand me un « petit » supplément de 50 € par personne, il reste encore 400 marches à descendre pour continuer la visite !
Nous décidons donc d’abandonner cette visite au profit de la place centrale de Cracovie puis de diverses églises et d’une partie du château de Wawel (résidence royale).
Cracovie est vraiment une ville superbe et les kilomètres défilent sous les pieds, car quand on a réussi à poser sa voiture on ne la bouge plus….

Le soir, nous retournons au petit restaurant indiqué par la propriétaire du chalet où pour le prix d’un mac-do ordinaire nous avons de somptueux plats hypercopieux dans un superbe décor.
Ici, beaucoup de personnes repartent avec le reste de leur assiette dans un « doggy-bag » fourni par le restaurant !

Le dimanche, divers musées nationaux sont gratuits et cela tombe bien puisque nous les avions prévus au programme. C’est ainsi que nous pouvons voir l’ex-collection privée de Czartoryski à surtout ne pas manquer si l’on s’intéresse un peu à l’histoire ancienne du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient. Cette collection cumule des pièces extraordinaires (la plupart en parfait état) de l’Égypte ancienne jusqu’à une période « récente » datant quand même de 1500 ans !

Le lendemain, nous visitons la cathédrale située au château de Wawell avant de prendre la route de Sanok.
Nous repartons donc vers le sud-est de la Pologne et plus précisément dans les Carpates près de Sanok à environ 50 kilomètres de l’Ukraine.
Le beau temps est revenu après les 2 jours de pluie et de froid (surtout le dernier) à Cracovie et la température remonte en flèche avec des 24° à 26°… Ici le climat est très continental et les écarts de température très importants !
À Sanok, nous visitons un superbe musée d’icônes exceptionnelles dont certaines datent du XV° siècle.
Beaucoup d’églises sont en bois et ont brûlé ou ont été pillées suite aux très nombreuses convoitises de la région (turques, autrichiennes, hongroises, ukrainiennes, allemandes, etc.).
Pourtant la collection de ce musée passe pour être la plus grande d’Europe voire du monde.
Dans cette région, l’église « gréco-catholique » (les uniates) est très présente : refusant le schisme entre chrétiens et orthodoxes, œcuméniste avant l’heure, elle reconnaît l’autorité du pape tout en ayant des pratiques orthodoxes, et dans les cimetières se côtoient les 2 types de croix.

Le lendemain, nous visitons un musée en plein air où ont été remontées sur 38 hectares de très nombreuses maisons et églises typiques des différentes ethnies locales.
Toutes ces constructions sont en bois (Carpates obligent) et retracent le quotidien de tous ces peuples que ce cher camarade Staline a déplacés de force (évidemment pour leur bien), car elles n’étaient pas suffisamment à sa botte à son goût !

Le lendemain, nous faisons 1 des divers tours des environs de Sanok dédiés aux anciennes églises en bois construites les siècles derniers.
La région est superbe et nous passons d’églises en églises, de vallée en vallée, au grès de passerelle suspendue au-dessus de la rivière San et même de bac où seule une voiture peut tenir. Cela nous rappelle notre bac de L’Aouach bien connu de nos amis ! Le temps est superbe et la température fort correcte (26°, pour nous c’est bien !) Arrivés à Lançut pour visiter le château, nous apprenons qu’il vient de fermer au public en raison d’un festival de musique classique qui se déroule dans les superbes pièces du château…
Nous nous contenterons donc de la magnifique collection de carrosses et de la serre des orchidées tradition de la famille possédant cette superbe demeure.
Nous logeons à l’hôtel qui est dans une aile du château où une suite (chambre, entrée, salon fort confortable, grande salle de bain) petit déjeuner polonais compris (avec pain beurre confiture, mais aussi omelette, charcuterie, fromage, salade, tomate, etc.) nous revient à moins de 37 €00 pour 2…
Pourquoi se priver de la vie de château ?!

Le lendemain, nous arrivons à contacter le père Bogdan, notre correspondant local de « la main sur le cœur » qui va nous guider à Stalowa Wola (but de notre « mission » en Pologne) et qui va surtout nous servir d’interprète…
En premier, nous délestons un gros tiers de notre remorque (de 6 mètres cubes quand même) à Rudnik, petit village à environ 20 kilomètres au sud de Stalowa Wola chez des sœurs qui s’occupent d’un orphelinat.
Ici environ 30 enfants (de quelques mois à 18 ans ou plus s’ils le souhaitent) séparés de leurs parents sur décision de justice trouvent une grande famille. Les sœurs essayent de pallier aux souffrances de la vie en entourant de tout leur amour ces gamins qui n’ont pas été spécialement gâtés par la vie.
Elles ont beaucoup de courage et de foi en ce qu’elles font, car souvent ces enfants sont très révoltés contre la vie et malgré la présence de psychologue et d’éducateurs au sein de l’orphelinat redonner espoir à ces enfants n’est pas chose facile. Au moins aurons-nous pu amener un petit soulagement matériel grâce aux superbes collectes faites auprès des écoles du Fauga et de Mauzac village près de chez nous.
Mais l’accueil polonais ne serait pas respecté si nous n’avions pas droit (ce que nous ignorions totalement) à un repas avec soupe et plat principal que nous ne saurions évidemment pas refuser alors même que nous venons de manger nos sandwiches du midi !
Un peu plus tard dans l’après-midi nous nous dirigeons vers une maison de retraite pour laquelle nous avons aussi collecté des besoins (couches pour adultes, vêtement chaud, etc.).
Le directeur nous accueille d’entrée par un… repas que nous ne pouvons bien sûr pas décliner non plus !
Il nous explique qu’il y a environ 60 pensionnaires dont plus de la moitié est invalide, une équipe soignante et médicale d’environ 55 personnes les entourent. Depuis la création de cette maison de retraite, il y a 13 ans, c’est environ 300 personnes qui ont été aidées et accueillies. Bien évidemment, il nous fait faire le tour de l’établissement qui est entièrement décoré par des œuvres des pensionnaires. Le jardin est commun avec la cour de l’école maternelle voisine et je trouve l’idée fort sympathique pour tous.
Ici, nous laisserons un tout petit tiers de notre remorque, car il y a environ15 jours, un autre membre de la main sur le cœur a déjà amené beaucoup de choses dont des lits médicalisés.
Après des salutations et après avoir reçu un petit souvenir réalisé par les résidents, nous avons droit à de grandes embrassades à la russe (« soft » heureusement, car il n’y avait pas eu la vodka avant !). Nous continuons nos « livraisons » en direction d’un autre orphelinat.
Tout comme pour le premier orphelinat, les enfants (30 environ) sont ici sur décision du tribunal et vont de quelques mois à 18 ans.
Bien sûr, ils vont à l’école et quelques-uns apprennent un métier. Certains ont des contacts avec leurs parents d’autres pas et d’autres encore ignorent tout de leurs parents….
Tout comme chez les sœurs, les enfants sont entourés d’un maximum d’amour et les contacts avec la réalité de la vie sont parfois durs et l’équipe doit user de beaucoup de savoir-faire.
Nous vidons le reste de notre remorque sauf 3 cartons destinés à une tante de Bogdan (notre contact local) qui elle aussi est quelque peu dans le besoin.
Là encore, hospitalité polonaise oblige, nous sommes attendus par un 4° repas de l’après-midi !
Inutile de préciser que nous prenons des toutes petites parts.

Nous laissons ensuite tout ce petit monde qui est venu voir quels étaient ces étrangers avec une grosse remorque : certains à un gouter, d’autres à une partie de cache-cache ou encore à faire du vélo (sans frein) dans la cour…
Nous prenons rendez-vous avec Bogdan pour le lendemain, car il veut nous montrer sa ville et nous inviter chez lui.
Nous retournons à l’université catholique de Stlowa Wola où Bogdan nous a réservé une chambre dans une cité universitaire (chambre qui n’a rien à voir avec nos résidences universitaires actuelles, mais qui nous convient parfaitement).
Avant d’aller dormir, sans manger évidemment, une petite bière au café du coin nous aide à digérer tout ce que nous avons vu (et mangé) cette après-midi très riche en émotions.
L’été est là avec environ 24° à 9 heures du soir (30° le lendemain) malgré quelques gouttes.
Comme nous dit Bogdan, on passe directement de l’hiver avec -30° à l’été et +35° sans passer par la case printemps !

Après la « journée émotion » des orphelinats et de l’hospice, Bogdan veut nous faire découvrir Sandomierz, près du village où il est prêtre.
Il nous invite donc à partager son repas, puis nous visitons en flânant dans la vieille ville piétonne cette belle ville où il enseigne la théologie au grand séminaire.

Le lendemain, nous poursuivons notre voyage en direction de Varsovie que nous atteignons dans l’après-midi sous un bel orage de grêle.
La visite de la place centrale nous fait découvrir une « petite sirène » qui était censée protéger Varsovie en échange de sa libération par les pécheurs de la Vistule.
Hélas, elle n’a rien pu faire face à Hitler et surtout face à Staline qui a laissé l’insurrection de Varsovie se faire massacrer en restant de l’autre côté de la Vistule pendant 6 semaines sans intervenir. Les Allemands l’ont ainsi débarrassé d’une éventuelle opposition en laissant une ville rasée à 80 % et en massacrant les quatre cinquièmes de la population. Merci « camarade »….. Il est fascinant de voir comment ce centre de la vieille ville a été reconstruit (presque) à l’identique grâce au courage de la population.
Le reste du centre de la ville est un conglomérat de grands bâtiments ex-casernes russes ou grands édifices commandés par Staline en dehors de la partie moderne qui rappellent que Varsovie est bien la capitale de ce beau pays. Le midi, nous prenons un sympathique et très correct repas dans un « bar à lait » (une ex cantine ouvrière de l’époque communiste) où l’on fait d’abord la queue à la caisse avant de passer à la cuisine se faire servir, cuisine à laquelle on est prié de ramener son plateau à la fin du repas.. Cela ne vous rappelle rien ? Sauf le prix, ici nous en avons royalement eu pour 3 €00 par personne et c’est autrement meilleur !

L’après-midi est consacré à la visite du « musée national » sorte de Louvre avec un immense dédale de salles dédiées à la peinture à travers tous les siècles, hélas toute la partie dédiée à l’Égypte est en travaux et donc fermée.

Le lendemain, nous partons vers Torun avant d’aller à Gdansk, tout au nord au bord de la mer Baltique.
Ancienne cité médiévale Torun est une petite ville superbe avec beaucoup de maisons parfaitement restaurées.
Patrie de Copernic où il eut la chance de finir ses jours sans être brûlé pour hérésie, Torun le met à l’honneur avec force statues et musées très intéressants.
Nous flânons avec plaisir dans ses rues loin de l’agitation de Varsovie…. Nous sommes loin également de la chaleur de Sandomierz…. Le soleil se fait rare et nous avons ressorti les manches longues et troqué les sandalettes contre les chaussures fermées avec les chaussettes ainsi que le parapluie !

Le lendemain, nous arrivons à Gdansk, fort belle citée médiévale également.
Ici, fini le climat continental, mais malgré l’influence de la Baltique qui tempère, les fenêtres de l’hôtel sont à triple vitrage ce qui laisse supposer des hivers rigoureux !
Nous nous sentons beaucoup plus dans une « ville du nord » avec des couleurs vives sur certaines maisons des canaux, des maisons à colombages avec des toits très pentus, etc..
La spécialité de Gdansk est bien sûr l’ambre avec 60 % de la production mondiale. Nous visitons un superbe musée qui lui est dédié et évidemment après 2 jours les bijouteries des rues spécialisées n’ont plus aucun secret pour Isabelle !
Il est vrai que les prix sont particulièrement intéressants en particulier si l’on paie cash !
Autre spécialité de la région à laquelle nous nous plions avec plaisir : le poisson avec une mention particulière pour les harengs et le flétan…
Nous faisons également un petit tour à Sopot (à quelques kilomètres de Gdansk) la « Deauville » polonaise, mais nous ne sommes convaincus ni par l’ambiance bobo de cette cité balnéaire ni par les « planches » (payantes !) de la jetée qui s’avance dans la baie.
En revanche, un de ses petits bars en self-service recommandé par le guide du routard est bien fidèle à son excellente réputation.

Le lendemain, nous reprenons notre voyage en direction de Poznan.
C’est une charmante ville aux beaux restes médiévaux, et nous visitons un très intéressant musée d’instruments de musique. Il y a là une belle collection de raretés, d’inventions surprenantes destinées à faire de la musique ainsi que de très beaux pianos, violons, vielles, clavecins, guitares, etc. de toutes origines et de tous pays.
Nous nous régalons à déambuler dans les rues du centre malgré un temps peu clément !
Tous ceux de nos amis qui étaient jaloux du beau temps que nous avions nous ont porté la poisse et depuis quelques jours le soleil joue à cache-cache avec la pluie….
Notre étape suivante sur le retour est Wroclaw avec des embouteillages monstrueux ! C’est la première fois que cela nous arrive de notre voyage, mais le centre est tellement congestionné que nous abandonnons la voiture pour continuer à pied !

Le lendemain matin curieusement tout circule à merveille… Et pour cause, c’est un jour férié (jeudi de la fête — Dieu à priori) et tout est fermé sauf les églises bien sûr.
Le centre-ville est très beau avec des maisons aux belles façades, mais, à part des bars et des restaurants pour touristes, il n’y a pas grand-chose autour de la « RyneK » et nous restons sur les iles, centres historiques de la création de cette grande ville (4° de Pologne).

Le lendemain, nous partons vers Boleslaviec (dernière étape en Pologne) connue pour ses faïences.
La petite ville est surtout connue pour ses faïences et nous ramenons un bon petit échantillonnage pour « la main sur le cœur ».
La remorque est vide et cela ne pose donc guère de problème.
Le voyage de retour se fait sans obstacle majeur hormis une pluie incessant sur 400 kilomètres dans le nord de l’Allemagne avec un cortège impressionnant de routes et champs inondés. Nous apprendrons plus tard qu’il y a même eu des morts et des personnes disparues….
Les autoroutes allemandes sont fort surprenantes de par leur mauvais état général et des embouteillages impressionnants.
Si elles sont gratuites (ce qui me semble un minimum vu les creux et les bosses) en revanche les toilettes y sont payantes dans les stations-service avec distribution d’un reçu (!) et tourniquets comme pour entrer dans le métro !
De plus suivant les régions, parfois sur 150 kilomètres de long, il est interdit aux poids lourds ou aux véhicules tractant une remorque de doubler même s’il y a 3 voies… Inutile de préciser que comme fabrique à bouchon cela fonctionne très bien dès qu’il y a un véhicule lent ou chargé ! Sans doute encore une décision de quelque fonctionnaire qui n’a peut-être même pas son permis de conduire…

Au cours de ce voyage nous avons eu l’occasion de rencontrer des gens passionnants qui aiment leurs métiers ou leur mission auprès d’enfants déboussolés et souvent révoltés contre la société ou la vie et nous avons senti en eux un désir de vraiment faire leur possible pour adoucir autant que possible les conditions difficiles dans lesquelles ces enfants et ces personnes âgées sont plongées.
Nous avons aussi eu l’occasion de découvrir un superbe pays.
Certes, nous avons rencontré des gens qui sont totalement fermés et ne cherchent pas à entrer en contact avec les autres, mais ils sont heureusement rares.
Au contraire, la très grande majorité a fait l’effort d’essayer de comprendre notre pauvre anglais (scolaire et très lointain) et les quelques mots de polonais que nous avons appris…
Certes sans Orion les contacts ont été très différents, car nous ne fréquentions pas les marchés et nous avions moins d’échanges au quotidien, mais le courant est une fois de plus bien passé malgré la terrible barrière de la langue…

La dernière soirée de notre voyage se passe dans une ferme auberge près de Montbéliard et nous y découvrons un routard Allemand ex-professeur d’économie qui, bien que non catholique, est parti de Stuttgart en Allemagne pour rejoindre, à pied bien sûr, Saint-Jacques-de-Compostelle à la manière des pèlerins du moyen-âge.
Voilà encore une bien belle rencontre et si nous n’avions pas eu 900 kilomètres à faire le lendemain, nous aurions bien passé la nuit à discuter en anglais avec ce marcheur hors normes…

Bien évidemment, tout notre périple n’aurait pas pu se réaliser sans la participation effective de nos amis, des écoles du Fauga (primaire et maternelle), et de celle de Mauzac (village voisin), de notre médecin…

Comme à chaque fois ce voyage n’a pu être possible qu’avec le concours de nombreuses personnes qui nous ont aidés chacune à sa façon.

Nous ignorons encore où nous irons l’an prochain, mais de toute façon, probablement avec Orion, les rencontres seront toujours aussi fortes.

Nous reviendrons certainement un jour ou l’autre rencontrer les Polonais…
FIN

Written by Pierre Coiffait - 10 mars 2018 - 2736 Views

No Comment

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.