Premières étapes marocaines
Comme souvent à Larache, nous mangeons dans un des nombreux petits restaurants à coté du marché.
Ici, c’est pas compliqué, on achète au marché ce que l’on désire manger, et on l’amène au restaurateur qui le fait griller. Il fournit la table, les sièges, le pain, la boisson et l’assiette, mais pas les couverts, ici on mange avec les doigts et c’est délicieux …
Dans l’après midi nous rejoignons Kenitra pour faire le gros des emplettes : eau, quelques conserves jus de fruits etc… Bien sûr, islam oblige, maintenant il n’y a plus une goutte d’alcool disponible dans la plupart des super marchés, mais les locaux savent où en trouver ! Nous, nous avons donc emmené de France ce genre de provisions !
Nous rejoignons ensuite la petite forêt de chênes lièges près de Kénitra. Avant la tombée de la nuit, Pierre hisse les fauteuils roulants sur le toit qui devient ainsi « spécial éclopés » ce qui nous permet de dégager enfin les wc et la douche sans être obligé de déménager tout dans la cabine comme la veille.
Enfin une bonne nuit de sommeil au calme et dans la nature comme nous les aimons.
Le lendemain nous achetons la carte sim marocaine avant d »aller chercher de superbes sardines que Pierre fera griller près de Meknès notre prochaine étape d’où partiront ces quelques nouvelles.
Après Meknès Orion ira près d’Aïn Leuh pour une première « livraison » avant de repartir en direction de Tatiouine près de Midelt pour le plus gros de sa mission.
Nous ignorons totalement quand nous aurons à nouveau internet et donc il risque d’y avoir un certain « blanc » dans les infos du site. Nous verrons bien, et vous aussi !
1 Comment
Coucou
Oh !!! Les veinards qui se régalent sans avoir à préparer quoi que ce soit et avec les doigts en plus
Petite ode au manger avec les doigts
1 : La nourriture a un meilleur goût !
2 : Côté environnement, c’est meilleur (pas de vaisselle à faire !)
3 : On évite de se brûler la langue – les doigts sont les premiers à entrer en contact avec la nourriture.
4 : On n’essuie pas de remarques désobligeantes lorsque l’on ne tient pas sa fourchette ou son couteau comme il faut.
Il y a comme un sentiment de liberté de manger avec les doigts.
Quant aux fauteuils si Orion se retourne ( ce dont je doute étant donné sa hauteur) il peut toujours partir sur des roulettes (je sais ça a un petit côté dessin animé façon Gaston Lagaffe ) mais c’est une petite dédicace à nos amis « les cascadeurs ».
Je constate qu’après le grand luxe du ferry ça continue ….. Douche et WC « pecaire » comme on dit dans le sud-ouest.
Pour finir dans la joie : « Ha ! Qu’est-ce qu’on est serré, sur le grill de Pierre, chantent les sardines, chantent les sardines, Ha ! Qu’est-ce qu’on est serré, sur le grille de Pierre chantent les sardines au milieu des aromates.»
Bises à tous les deux
Françoise Dufor